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  • Photo du rédacteurEdouard de Frémicourt

Trois outils pour que le stress du boulot n'impacte pas mon environnement familial

Selon l’étude Workforce View menée en 2020, il apparaissait que 55% des salariés étaient stressés au travail. Cette étude avait été menée avant la crise du Covid-19, il y a fort à parier que ce chiffre n’aura que peu évoluer… Dans le meilleur des cas ! Fort heureusement, le stress n’est pas une fatalité, il peut même devenir un allié de choix. Petit tour d’horizon des solutions pour mieux gérer son stress au travail.


A/ Qu’est-ce qui se passe quand je stresse ?

Le stress a plusieurs types d’impact sur une personne. Il peut être positif et servir de catalyseur pour améliorer sa performance au travail. C’est le cas d’un individu qui préfère attendre d’être à la dernière minute pour rendre son travail afin de bénéficier du coup de fouet provoqué par le sentiment d’urgence. Puis le stress peut avoir un impact négatif. C’est le sentiment d’être dépassé, submergé par les différents attendus professionnels et conduit à perdre pied. A la différence du stress positif qui crée du mouvement, le stress négatif va paralyser la personne et l’empêcher d’accomplir ses différentes tâches. Il est entendu que nous ne sommes pas tous égaux face au stress, cependant il convient de ne pas négliger le contexte dans lequel celui-ci se manifeste.


B/ Comment est-ce que je peux gérer mon stress ?

Plus on se connaît, meilleure est l’analyse du contexte dans lequel se manifeste le stress. La gestion de la pression ne signifie pas sa suppression pure et simple parce que ses effets peuvent être bénéfiques. Il convient donc de passer d’une appréhension de celui-ci à un apprentissage de son usage. Cela nécessite d’analyser son état dans les différentes situations rencontrées afin de recréer ces conditions et pouvoir m’appuyer sur ce sentiment pour améliorer mon travail. Si le stress tend à me paralyser, alors l’analyse de l’état dans lequel ce sentiment se développe va permettre d’anticiper la vague et ainsi la réduire : on ne peut pas échapper à la secousse, en revanche on peut éviter de boire la tasse.


C/ Comment est-ce que je cloisonne ma vie pro et ma vie perso ?

Dans un monde idéal, je ferme la porte et je laisse derrière celle-ci toutes les préoccupations qui sont liées. Mais l’esprit humain peut parfois s’obstiner sur un sujet, et pour couronner le tout, ce sujet peut être en surface ou en bruit de fond dans nos réflexions quotidiennes. Heureusement, il existe quelques outils qui peuvent aider à séparer les deux vies.

Le premier est le sas. Il s’agit du moment de transition entre l’un et l’autre de nos environnements. Ce sas se caractérise par le temps passé pour aller au travail ou rentrer chez soi. Ce moment est propice pour se déconnecter peu à peu du lieu qu’on quitte pour se plonger dans celui où on se rend. Il est préférable que ce moment dure au moins une quinzaine de minutes pour que le processus soit efficace.

Le plus vieil outil de gestion du stress reste l’agenda. Il est utile pour délimiter de manière constructive le temps alloué à chaque activité, et s’imposer une coupure afin de passer à autre chose. Il est nécessaire en revanche de se tenir à son plan de charge…

Dernier outil : se changer ! Le fait de changer de vêtements aide à formaliser le passage d’un « monde à l’autre ». Cela peut être le fait de se glisser dans un survêtement en rentrant du travail, ou au contraire, de mettre une chemise pour assister à sa première visio de la journée.


Avoir connaissance des outils, c’est bien. Être en mesure de les appliquer, c’est mieux ! Cela dépend beaucoup du contexte, et pour tout un tas de raisons, on n’a pas toujours le recul nécessaire pour identifier et actionner efficacement les leviers positifs du stress. C’est pour cela qu’un accompagnement dans cette démarche améliore nettement les chances de mieux appréhender son stress au travail.

[ Article 100% sans IA ! ]


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