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  • Photo du rédacteurL'équipe Mingary

Comment faire part de problématiques à mon N+1

Des problèmes au travail, tout le monde en rencontre. Les sujets, les évènements, les situations, les gens voire même la météo : les facteurs ne manquent pas. Le véritable souci n’est pas le problème en soi mais de faire l’autruche, de l’ignorer, de faire comme si tout allait bien. Poser le problème, c’est déjà démontré qu’on veut aller vers une solution. Le fait ensuite d’accepter de partager ce problème, c’est contribuer grandement à sa résolution. Oui mais voilà, parfois c’est difficile, notamment lorsque le problème est d’ordre relationnel. Petit tour d’horizon des situations que tout un chacun peut rencontrer dans son quotidien professionnel.


A/ je suis un collaborateur qui a un problème avec un de mes collègues

L’Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles (INRS) relevait que 25% des gens disent faire appel à d’autres personnes en cas d’incident relatif aux risques psycho-sociaux au travail. Ce qui signifie que 75% ne le font pas. Pourtant ce type de problème serait le premier risque psychosocial sur lequel il est possible d’intervenir. L’enjeu est donc fort, pour le manager comme pour le collaborateur.


Ce dernier a intérêt à faire part de la situation avec le plus d’objectivité possible. Il est nécessaire de rester simple, de partager un ressenti sans chercher à dénigrer l’autre partie prenante. En d’autres mots : restez factuel. Proposer une ou plusieurs solutions est également le signe d’une volonté de régler ce différend et montre qu’une réflexion a été apportée sur ce sujet.

Se taire est une erreur assez communément faite. Il y a une crainte des conséquences possibles, il y a une crainte du « que dira-t-on », il y a une crainte de déranger le N+1. En clair, nous craignons d’être jugés. Toutefois les conséquences de ces non-dits entraînent des tensions qui vont impacter la productivité au travail mais aussi étouffer la créativité. Il n’y a pas de question bête, surtout que le N+1 peut être absorbé par d’autres sujets et ne pas voir ce qui est en train de se jouer. Toutefois ce type d’intervention fait partie de ses fonctions : il doit aplanir les obstacles susceptibles de vous empêcher de performer sur votre lieu de travail ! B/ je suis une collaboratrice qui a un problème avec le N+1 d’un autre service

Ce type de différend peut générer des enjeux forts compte tenu du niveau hiérarchique équivalent entre le N+1 de la collaboratrice en question et celui avec lequel elle rencontre des difficultés relationnelles. Le bon réflexe est donc de rapidement faire remonter ce souci. Là encore, il est nécessaire de faire preuve d’objectivité, et un bon outil pour aider à faire le tour de la question serait d’utiliser le QQOQCP (qui, quoi, où, quand, comment, pourquoi).



Bien que le manager ait été informé du problème, la résolution du différend peut demander un délai de traitement parce que l’impact du problème peut parfois dépasser les parties prenantes. Par ailleurs, le manager est là pour aider à prendre de la hauteur, et la collaboratrice est transparente vis-à-vis d’elle-même en ayant mis des mots sur ce ressenti. Dans tous les cas, un plan d’actions pourra être in fine mis en place et mené vers une issue favorable à cette problématique. C/ je suis une collaboratrice qui a un problème avec son N+1

L’objectivité est la clef de voûte d’une communication saine et efficace. Il est donc important de s’interdire de partager son ressenti comme si c’était une règle en soi mais bien en prenant le temps de l’expliquer en se basant sur des faits. Si le réflexe premier est de rechercher la ou le fautif, c’est toujours contreproductif. Il est nécessaire de tenir un échange orienté sur la proposition de solutions au problème. L’enjeu est de garder en tête la raison de cette collaboration commune, c’est-à-dire les objectifs fixés par l’entreprise.

Dans la mesure du possible, le sujet pourra être traité à l’occasion d’un rendez-vous pris en amont afin d’éviter de traiter le sujet à chaud. Cela laisse également le temps pour chacune des parties de réfléchir de son côté sur ce sujet et à des solutions envisageables. Ainsi l’échange peut se faire sur une base solide et réfléchie, un cadre propice pour faire émerger un dénouement par le haut. Dans tous les cas, la complexité réside dans la nécessaire prise de hauteur pour rester objectif, notamment lorsque l’affect est touché. Être accompagné dans ce processus permet d’avoir ce recul, cela apporte une aide pour observer les situations différemment et contribue grandement à créer des solutions difficilement atteignables en gérant ces problématiques relationnelles seul. [ Article 100% sans IA ;-) ]




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